Jugeant la paysannerie responsable de la crise, il décide de mettre un terme à la NEP et de réorganiser le monde rural sous la forme d'exploitations collectives censées être des « forteresses du socialisme », les kolkhozes (coopératives agricoles) et les sovkhozes (fermes d'État). Imre Nagy, redevenu chef du gouvernement, est d'abord réticent face au mouvement, mais évolue bientôt vers un soutien aux contestataires. En août 1966, il proclame officiellement la « Grande Révolution Culturelle Prolétarienne », en jouant des frustrations de la jeunesse - notamment étudiante et ouvrière - qu'il mobilise contre le Parti[505]. On a parfois appelé « hoxhaïsme » le marxisme-léninisme « anti-révisionniste » et stalinien, professé en Albanie par Enver Hoxha[79]. En 1972, Berlinguer devient secrétaire général du PCI, dont il accentue l'évolution ; en 1973, il propose un « compromis historique » à la Démocratie chrétienne pour parvenir à un accord de gouvernement[460]. Ils sont remplacés par une nouvelle génération de cadres (celle de Léonid Brejnev, Alexis Kossyguine ou Andreï Gromyko). Enfin, la Chine communiste naît en octobre 1949, et la guerre de Corée est déclenchée l'année suivante[356],[357]. Chypre n'en est pas moins resté acquise à l'économie de marché et l'élection de 2013 est remportée, sur fond de crise économique, par le candidat conservateur[643],[644]. Des groupes de combattants venus de divers pays, les Brigades internationales, sont recrutés et encadrés par des agents du Komintern[310],[311]. En dehors du bloc de l'Est, la République fédérative socialiste de Yougoslavie adopte une organisation de plus en plus décentralisée — notamment après le mouvement de contestation du printemps croate de 1971 - la personne du maréchal Tito, président à vie, demeurant le principal ciment politique du pays. Pour l'historien Michel Winock, la méthode de Babeuf annonce celles de Blanqui et de Lénine ; plus largement, Winock voit dans la Révolution française la prémisse de divers éléments du socialisme et du communisme, sur les plans des idées et de la pratique[112],[113],[114]. Marx postule l'aliénation de l'ouvrier du fait que ce dernier ne possède pas les moyens de production ; l'aliénation concerne par ailleurs l'ensemble des acteurs économiques, du fait de leur soumission au marché. La situation chaotique, dans un pays à la frontière de l'URSS, pousse Moscou à intervenir : l'Armée rouge envahit l'Afghanistan en décembre 1979. Après sa « victoire » de 1957 sur les « droitistes » et la reprise en main des villes frondeuses, Mao souhaite promouvoir la « voie chinoise au socialisme », en visant l'autosuffisance du pays et en développant un modèle spécifiquement chinois, différent du modèle soviétique jugé trop rigide. Saint-Marin constitue à nouveau une exception : le Parti communiste saint-marinais, qui avait déjà gouverné entre 1945 et 1957, revient en effet au pouvoir en 1978. L'ensemble des pays occidentaux noue ensuite des contacts avec l'URSS. Cependant, ils disparaissent pour la plupart avec le temps[556]. Pour lui, cependant, l'utilisation du terme communiste ne doit pas signifier que le « régime communiste », au sens de phase supérieure du socialisme, est réalisé[24]. C'est cette dernière tendance qui va, après 1917, donner naissance à ce qui constitue le communisme au sens moderne du mot[57]. Du fait des difficultés d'accès aux archives et plus largement du contexte politique international, des phénomènes historiques de première importance, comme la dramatique famine provoquée par le Grand Bond en avant, n'ont été connues qu'avec beaucoup de retard[743]. En Asie, le Cambodge devient, après son invasion par le Viêt Nam, un théâtre de la rivalité sino-soviétique en Asie du Sud-Est. Mais, le 10 mars 1923, une nouvelle attaque le met définitivement hors jeu[228]. Le Parti communiste de Finlande historique cesse d'exister en 1992, remplacé par l'Alliance de gauche. En Asie également, que ce soit en Chine, en Malaisie ou aux Philippines, des communistes participent au combat contre les Japonais. Le 5 septembre, le Conseil des commissaires du peuple décrète une politique de Terreur rouge visant les contre-révolutionnaires et les « ennemis de classe »[169] : la Tchéka et l'Armée rouge mènent une campagne de répression d'une violence et d'un arbitraire extrêmes, qui se déroule en parallèle aux massacres commis par les Blancs[170]. En interne, Lénine doit composer avec l'opposition de personnalités comme Trotski, Nikolaï Boukharine et Karl Radek, qui souhaitaient une « guerre révolutionnaire » que le nouveau régime n'a pas les moyens de mener. L'historiographie du communisme a connu de nombreuses évolutions au fil des décennies. Cette même année, il se fait remarquer du grand public avec un couplet plébiscité sur le morceau “Esquimaux” sur le deuxième album studio de Nekfeu. Après cet échec d'une conquête démocratique du pouvoir, les mouvements de guérilla latino-américains (d'inspiration castriste, guévariste, ou maoïste) connaissent un regain d'activité durant le reste des années 1970, tout particulièrement en Amérique centrale. Par ailleurs, dès octobre 1950, le Tibet, qui échappait au contrôle chinois depuis 1912, est envahi par l'armée de Mao : en mai 1951, le 14e dalaï-lama doit signer l'accord en 17 points sur la libération pacifique du Tibet qui reconnaît la souveraineté chinoise. L'artiste commence à émerger au début des années 2010 avec divers titres et freestyles en collaboration avec la 75ème Session ; en 2011 et 2013 naissent notamment deux projets du duo 2Fingz, suivi par son premier projet solo 16par16 le 12 octobre 2014, composé uniquement de faces B. Un double EP nommé 444 Nuits le 4 juillet 2016, dont la version physique était déjà en précommande limitée à 444 exemplaires. Mais, en 1983, Bishop est renversé et tué par ses rivaux au sein du Parti. La forme de contrôle de l'économie par l'État est parfois qualifiée de capitalisme d'État[97], terme utilisé dès 1918 par Lénine lui-même (mais notamment employé, par la suite, par les adversaires « gauchistes » et conseillistes du communisme soviétique[98]) : le développement du marché sous contrôle de l'État est à l'origine conçu, dans une société largement non industrialisée comme celle de la Russie, comme une étape vers la construction du socialisme[99]. Le progrès technique, dont le capitalisme fait un instrument d'exploitation par le biais du machinisme, doit être utilisé dans la phase du socialisme comme un outil d'émancipation de la classe ouvrière, libéré des aspects avilissants du travail : ce phénomène est notamment illustré par la boutade de Lénine : « le communisme, c'est les Soviets plus l'électricité »[46]. En mars 1921, le gouvernement bolchevik doit affronter la révolte de Kronstadt. L'opération accélère le rapprochement soviéto-cubain : Castro proclame Cuba « État socialiste », se déclare marxiste-léniniste et annonce la formation d'un parti unique. Cela a pu se traduire par un système non pas de parti unique officiel, mais de coalition, où sont autorisés, non seulement le parti communiste local, mais également un certain nombre de partis-satellites, réunis au sein d'un front unique : le parti communiste détient cependant la réalité du pouvoir. Le Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR), formé en 1898 lors d'un congrès clandestin qui ne réunit que neuf participants, est contraint de s'organiser dans l'illégalité et l'exil. Les principales figures du communisme de conseils, comme les Néerlandais Anton Pannekoek et Herman Gorter, sont rapidement exclues du Komintern et le courant conseilliste est marginalisé dès 1921[215],[98]. La guerre froide a également des conséquences en Indonésie : le Parti communiste indonésien, réconcilié avec le président Soekarno et qui participe désormais au gouvernement, demeure le PC le plus important d'Asie du Sud-Est. Les opposants au régime communiste sont notamment galvanisés par l'élection du pape polonais Jean-Paul II. Les régimes du bloc de l'Est, très dépendants politiquement et économiquement de l'URSS, s'inspirent étroitement du modèle soviétique. Staline espère que Tito sera rapidement renversé par la tendance pro-soviétique du PCY, mais le dirigeant yougoslave tient au contraire bon et purge son parti des cadres pro-soviétiques. Les courants marxistes-léninistes qui refusaient, à l'image du maoïsme, de condamner les conceptions et la pratique staliniennes, se sont présentés comme « anti-révisionnistes »[69],[70]. Des économies planifiées sont mises en place, et les populations embrigadées[386],[387]. Après avoir, par des campagnes répressives, réussi à restaurer l'ordre et à rendre à l'économie un cours normal, le régime de Mao s'emploie à « soviétiser » la Chine en renforçant le pouvoir du Parti, en collectivisant l'agriculture et en développant l'industrialisation[417]. L'antifascisme - le « fascisme », pris au sens large, étant présenté comme une forme tardive du capitalisme - devient un élément clé de la propagande communiste : on le retrouve plus tard, après 1945, dans le discours officiel des pays du bloc de l'Est[282]. Les dirigeants est-européens sont dans leur majorité directement subordonnés à Staline ; des milliers de conseillers militaires et économiques soviétiques sont envoyés pour seconder les États du Bloc. Les réformes économiques marquent progressivement le pas et l'industrie comme l'agriculture s'essoufflent. Non que, sous la forme où elle est morte, l'idée communiste puisse renaître : la révolution prolétarienne, la science marxiste-léniniste, l'élection idéologique d'un parti, d'un territoire et d'un Empire ont sans doute terminé leur cours avec l'Union soviétique. Outre la répression des opposants politiques et des « ennemis de classe », les religions ont également été persécutées en URSS, les campagnes antireligieuses atteignant des sommets à l'époque stalinienne[716]. Le Viêt Nam lance lui aussi, à partir de 1986, un mouvement de réforme de son économie, le Đổi mới, et s'intègre de manière croissante à l'économie de marché mondialisée. The Bodleian Libraries at the University of Oxford is the largest university library system in the United Kingdom. L'adoption du nom de « communistes » par Lénine et ses partisans avait pour but de souligner leur volonté de se démarquer des réformistes, dans le contexte d'une scission de la famille socialiste et d'une révolution alors en cours en Russie[10]. De là le droit du plus fort ; droit pris ironiquement en apparence, et réellement établi en principe »[16]. Le 7 novembre 1931, le Parti communiste chinois, fédérant l'ensemble discontinu de territoires qu'il contrôle, proclame la République soviétique chinoise, avec Mao Zedong comme président. Ce dernier, auteur du livre Voyage en Icarie dans la tradition de More et de Campanella, rejette l'idée de lutte des classes et se revendique d'une forme de communisme chrétien. Une réflexion sur la période stalinienne est entamée, mais c'est bientôt le rôle historique de Lénine lui-même qui est remis en cause[592]. Après 1924, l'idéologie trotskiste se distingue surtout par son opposition à la vision stalinienne du communisme en contestant le règne de la bureaucratie (nom donné par Trotski à la nomenklatura) et en prônant la démocratie et la liberté de débat au sein du Parti communiste. En juin 1948, réagissant à la création par les Alliés occidentaux d'une nouvelle monnaie dans leur Trizone, Staline ordonne le blocus de Berlin-Ouest. Recherchant avant tout l'efficacité, il prône le passage à une « économie socialiste de marché ». Après la paix coûteuse avec les Empires centraux, les bolcheviks doivent encore se battre sur plusieurs fronts : les socialistes-révolutionnaires de gauche, jusque-là alliés des bolcheviks, entrent en rébellion ; les Armées blanches, soutenues par les Alliés, font quant à elles peser une grave menace sur le nouveau pouvoir ; les territoires de l'ex-Empire russe sombrent dans une guerre civile d'une extrême violence. La Guinée s'éloigne de l'URSS dès 1961[507],[508]. Le Bénin, la République du Congo et Madagascar adoptent également le multipartisme et les élections libres. En 1836, à Paris, des socialistes allemands en exil fondent, à l'initiative de Wilhelm Weitling, la Ligue des justes, qui prône un communisme empreint de mysticisme chrétien, comparable à celui des anabaptistes. Les régimes communistes ont par ailleurs désigné leur propre pratique gouvernementale sous le nom de « socialisme réel » (ou « socialisme réellement existant »), destiné à présenter leurs formes de gouvernement et de société comme une phase de transition continue vers le communisme intégral, la frontière entre le stade du socialisme réel et celui du communisme proprement dit n'étant plus clairement définie. Guevara tente d'implanter ses méthodes en Afrique durant la crise congolaise : son aventure dans l'ex-Congo belge tourne cependant au fiasco. Des élections législatives sont organisées dans des conditions si irrégulières que l'opposition boycotte le scrutin, laissant les communistes seuls en lice. Iejov, blâmé pour les « excès » de la terreur, est remplacé par Lavrenti Beria à la tête du NKVD, avant d'être lui-même arrêté, jugé et exécuté[256],[260]. Toujours en Amérique latine, le parti communiste de Cuba s'allie avec l'homme fort du pays, Fulgencio Batista[294]. En avril, le débarquement de la baie des Cochons, mal préparé, tourne à la débâcle : les 1 500 Cubains anti-castristes débarqués sont accueillis par des miliciens en surnombre et vite mis en déroute. La redécouverte de l'œuvre de Gramsci, après-guerre, contribue à nourrir en Italie une pensée communiste moins orthodoxe, et plus riche sur le plan théorique, que dans la plupart des autres pays. Cependant, les membres de ces partis au pouvoir se définissaient eux-mêmes comme des communistes et les chercheurs occidentaux, en rangeant les systèmes dans la catégorie « communiste », n'envisageaient pas une seconde qu'ils parlaient de ce que Marx et Lénine décrivaient par le terme « communisme » — cette société auto-gouvernée, sans État, et coopérative, qui n'a jamais existé nulle part »[89]. Durant cette phase, où l'État continue d'exister et dirige l'économie[39], Lénine juge que l'exercice de la dictature du prolétariat, qu'il définit comme « l'organisation de l'avant-garde des opprimés en classe dominante pour mater les oppresseurs », nécessitera une répression politique, qui sera exercée « contre une minorité d'exploiteurs par une majorité d'exploités »[43]. Si certains mencheviks et socialistes révolutionnaires ont participé à cette révolution spontanée, les bolcheviks n'y ont jusqu'ici tenu aucun rôle[147]. Au début des années 1970, les mouvements maoïstes ont une influence et une visibilité disproportionnée par rapport à leurs modestes effectifs. Pour redresser son économie, Cuba mise principalement sur le tourisme[593],[621]. L'URSS et les régimes nés après elle se sont ainsi présentés comme des « pays socialistes », expression qui a été employée comme synonyme de « pays communistes »[89], l'URSS étant elle-même qualifiée de « patrie du socialisme ». Le Parti des communistes de Hongrie est fondé en Russie par des prisonniers de guerre Hongrois convertis au communisme. Le climat politique change alors radicalement en Tchécoslovaquie, ouvrant la période dite du printemps de Prague : la censure se relâche et les critiques du système s'expriment plus ouvertement dans les médias. Les relations de l'URSS avec la République populaire de Chine sont également normalisées[589]. Le Nord de la Corée est occupé par les Soviétiques, tandis que les Américains occupent le Sud[348]. À partir de 1955, l'URSS revient à une politique plus dynamique en Europe : le 15 mai 1955 naît le Pacte de Varsovie, une alliance militaire entre l'Union soviétique et les pays du bloc de l'Est, destinée à faire pendant à l'OTAN[446]. En 1924 commence la phase dite de « bolchevisation » des partis communistes, afin de les réorganiser après l'échec des révolutions européennes[216]. Plus de 30 000 prisonniers polonais, en majorité des officiers, fonctionnaires et policiers, sont tués par les Soviétiques au printemps 1940 : le massacre de Katyń, dans lequel périssent plus de 20 000 militaires polonais, reste par la suite emblématique de cette vague d'assassinats dont l'URSS ne reconnaît la responsabilité que plusieurs décennies plus tard. Raynaud tend à confirmer le jugement de François Furet quant à l'échec des tentatives de redonner vie au communisme sous son ancienne forme, voire à revitaliser la théorie marxiste : « chez aucun des auteurs, brillants ou laborieux, nous n'avons rencontré ce qui faisait la force de l'illusion communiste : la certitude d'être au service d'une cause à la fois juste et scientifiquement fondée, qui devait inéluctablement conduire à l'émergence d'une société radicalement différente » ; il souligne cependant, au-delà des écrits de philosophes « néocommunistes » comme Alain Badiou ou Slavoj Žižek, la permanence de l'idée communiste, sinon en tant que projet politique concret et unifié, du moins en tant que référence de l'imaginaire social et politique[676]. Staline convainc alors Mao d'intervenir en Corée : trois millions de soldats chinois viennent soutenir Kim Il-sung. Les réquisitions massives dans l'agriculture ont des conséquences catastrophiques : une terrible famine ravage plusieurs régions du pays et fait environ 6 millions de victimes[245]. Ceux-ci peuvent se manifester dans la mouvance altermondialiste — ou plus largement celle de la gauche antilibérale — ainsi que via divers engagements — qu'il s'agisse de la réduction des inégalités, de la lutte contre le racisme ou de la défense des droits de l'homme — sans qu'aucune de ces causes ne soit réductible à un engagement communiste. En juin 1847, la Ligue des justes prend le nom de Ligue des communistes sous l'impulsion de Karl Marx et de Friedrich Engels. Les troupes communistes participent aux combats contre les Japonais aux côtés des nationalistes, mais privilégient la consolidation de leurs propres forces afin de pouvoir vaincre plus tard leurs alliés du moment[303]. Au matin du 25 octobre, Lénine proclame le renversement du gouvernement provisoire[162],[163]. En 1943, Mao devient Président du Parti communiste chinois ; il s'affirme ensuite comme le chef absolu du Parti, dont sa pensée devient la doctrine officielle[305],[306]. Le 7 octobre 1949, le camp communiste réagit à la proclamation de la République fédérale d'Allemagne (RFA, dite Allemagne de l'Ouest) quelques mois plus tôt, en proclamant la République démocratique allemande (RDA, dite Allemagne de l'Est). En Europe de l'Ouest et en Europe du Nord, les PC déclinent rapidement au début de la guerre froide : ils ne demeurent des forces de premier plan que dans trois des principaux pays européens, la France, l'Italie et la Finlande[396]. Le Kominform est supprimé, en vue de ne plus faire apparaître de lien de subordination entre les partis communistes et le régime soviétique[456]. En Espagne, la guerre civile voit l'alliance antifasciste préconisée par le Komintern affronter de manière directe les « fascistes » et assimilés. Guevara lui-même, revenu d'Afrique, lance une petite guérilla en Bolivie : il est tué le 8 octobre 1967[490],[491]. 109 talking about this. Ils prennent, dans certains pays, une part essentielle au combat anti-nazi : la libération nationale est présentée comme liée au sort de l'URSS, dans le cadre d'une lutte antifasciste mondiale. Les idées marxistes sont au contraire dominantes chez les sociaux-démocrates allemands, autrichiens et russes[127]. On a par ailleurs baptisé du nom de Gauche communiste un ensemble de courants de pensée « gauchistes » (d'extrême gauche ou d'ultra gauche), apparus dès l'entre-deux-guerres, et dont certains s'opposent au léninisme. Dans l'Albanie annexée par l'Italie, Enver Hoxha organise une force de résistance et crée, en novembre 1941, le Parti communiste d'Albanie[340]. Du fait de l'évolution de son usage, il désigne également, par extension, une forme de régime politique dominé par le parti communiste local, et caractérisé par un État fort. INSTITUT D'ECONOMIE, The thought of Mao Tse-Tung: form and content, A coming of age: Albania under Enver Hoxha. En 1965, l'administration du Tibet est réorganisée, donnant naissance à la région autonome du Tibet[481]. Zinoviev critique notamment la conception de la NEP par Staline et Boukharine ; Kamenev dénonce quant à lui la « gestion dictatoriale » de Staline.